Objectifs : Parmi les séquelles courantes d'une atteinte du motoneurone supérieur, le pied tombant se manifeste par une difficulté à relever le pied lors de la marche, augmentant le risque de chutes, diminuant la mobilité et la participation sociale. Afin de valider l'efficacité de l'appareillage (et plus spécifiquement de la stimulation électrique fonctionnelle) pour pallier ce déficit, une phase de prêt de trois semaines permet au patient de se tester en conditions écologiques.

Question de recherche : Analyse des raisons des succès et échecs intervenus lors de la phase de prêt dans CHECGAIT.

Méthode : Les résultats des questionnaires QUEST et PIADS remplis par les patients après la phase de prêt ont été analysés et mis en relation avec les tests cliniques et la décision finale.

Résultats : Sur les 76 patients arrivés jusqu'à la phase de prêt, 12 ont été exclus et appareillés via une orthèse conventionnelle, ou une réorientation thérapeutique (toxine botulinique). Cette présentation visera à compléter les résultats qui n'ont pas été décrits dans l'article décrivant ce chemin clinique (doi : 10.3390/jcm12155112).

Conclusions : La phase de prêt met en exergue l'importance de l'éducation thérapeutique pour que le patient tire le maximum de bénéfices de son appareillage. Par contre, CHECGAIT à l'heure actuelle ne permet pas d'analyser les activités et la participation sociale de nos patients. L'implémentation de centrales inertielles dans ce processus nous aiderait à quantifier l'activité de nos patients, et un questionnaire basé sur la participation sociale serait bénéfique pour comprendre l'impact de l'appareillage sur la qualité de vie de nos patients.